APSADiodurum
Association pour la Promotion du Site Archéologique de Diodurum

Agglomération Gallo-romaine de Diodurum
Ferme cistercienne d'Ithe



 
 





 



Avril 2020
Le site de l'ApsaDiodurum a déménagé et fait peau neuve
c'est désormais 
     apsadiodurum.fr 



 


 



Quelques repères historiques

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Diodurum, agglomération antique

Le site de l’agglomération antique de Dio­dorum, « la ville des Dieux » fut iden­tifié au milieu du XXe siècle dans la vallée de la Mauldre, sur les communes de Jouars-Pontchartrain et du Tremblay-sur Mauldre (Yve­lines, 78).

L’ancienne cité fut établie, dès le Ier siècle de notre ère, au car­refour de plusieurs voies antiques dont deux principales reliaient, d’est en Ouest, Lutèce (Paris) à Duro­casses (Dreux) et, du nord au sud, Cae­sa­ro­magus (Beauvais) à Autricum (Chartres) et Cenabum (Orléans).

Les fouilles, réa­lisées lors des travaux de la déviation de la RN 12 au titre de l’archéologie « pré­ventive » de 1994 à 1998, ont permis de mettre au jour, sous la direction d'Olivier Blin (AFAN puis INRAP) les ves­tiges de plu­sieurs quartiers (habitat, sanc­tuaires, ruines d’un théâtre antique, édifice funé­raire, nécropole,…) ainsi que la décou­verte et la pré­ser­vation d’un matériel varié et abondant (céra­miques, pièces de monnaies, bijoux,…), témoin des acti­vités com­mer­ciales et arti­sa­nales de l’époque.
C'est un vicus, le seul attesté à ce jour par une inscription, de la cité Carnute, dont l'occupation est attestée désormais jusqu'aux Ve/VIe siècles de notre ère.

La partie nord de la cité, conservée in situ grâce à des tech­niques de pré­ser­vation, est aujourd’hui recou­verte par la route nationale.
C’est sur les ves­tiges de la cité gallo-romaine de Dio­durum que s’établit, dès le XIIe siècle, la grange cis­ter­cienne et son fief de près de 130 hec­tares.

 

La Ferme cistercienne d'Ithe

La « Ferme d’Ithe » appar­tenait à l’Abbaye cis­ter­cienne de Notre-Dame des Vaux de Cernay, située à une ving­taine de kilomètres du site. Les bâti­ments connaissent une occu­pation continue jusqu’au milieu du XXe siècle, période à laquelle le site est peu à peu laissé à l’abandon puis détruit.
Depuis 2003, des fouilles « pro­grammées », sont orga­nisées chaque année sur les ruines du site et depuis 2005 la cha­pelle du XVIIIe, construite sur les soubassements d’une chapelle cistercienne, fait l’objet d’une res­tau­ration selon les tech­niques de maçon­nerie traditionnelle avec la collaboration du groupement REMPART Ile-de-France.
 
 



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